Par le hasard des agendas et pour remédier aux nombreuses annulations, janvier, c’est le mois de Manu Hermia.
Parce qu’il faut penser et agir en vue de préparer le monde qui va nous échoir dans un avenir proche et parce qu’il faut aussi rêver et sentir pour que ce monde-là ne soit pas déshumanisé.
Une musique d’engagement et de réflexion qui se traduit en sons, en chaos et en harmonie, et surtout librement avec les autres.
« Musique de liberté… mais quel sens lui donner aujourd’hui ? En 2020. Face au capitalisme sauvage, face à l’urgence écologique, face à la crise Covid19, face à l’intelligence artificielle qui menace de faire disparaitre des millions d’emplois, face à tant de disruptions technologiques engendrant des changements trop rapides… Quel sens peut avoir le mot liberté ? »
C’est de ce point de questionnement que Manu Hermia est parti pour redéfinir les grandes lignes de ce nouveau projet Freetet.
« Freetet : non plus une liberté individuelle, mais une liberté collective. Un modèle où, même en prenant sa liberté, on remplit des fonctions, chacun plusieurs, et tous simultanément. Tout en s’assurant de l’équilibre du tout. Il faut de la liberté, de la structure, da la mélodie, des moments d’effort collectif, des moments de chaos, des phases d’équilibre et de déséquilibre, mais aussi la recherche d’un point de rencontre, d’un épanouissement, d’un devenir, à la fois individuel et collectif. C’est le graal, dans l’absolu impossible à atteindre, mais qui seul peut donner du sens à la quête d’un renouveau… Le jazz a toujours constitué un vrai modèle social en terme de prise de liberté « avec » les autres. » MH
Manu Hermia : saxophones
Jean-Paul Estiévenart : trompette
Samuel Blaser : trombone
Manolo Cabras : contrebasse
Joao Lobo : batterie