Munsch, c’est un trio électro-jazz. Le nom du groupe n’est pas anodin. Il est une sorte de mot-valise entre Munch et Mensch. Munch, c’est Edvard, le peintre de ce tableau expressionniste, le Cri, qui hante nos imaginaires tant ce personnage à l’allure de momie qui se tient la tête entre les mains sur un pont est l’emblème d’une détresse que nous enfouissons au plus profond de nous-même. Mensch, c’est un mot allemand qui signifie humain, voire dans la culture yiddish, humain avec une grandeur d’âme, une noblesse d’être.
Adrien Lambinet et Julien de Borman recherchent les cris, ceux qui ne sont pas exprimés, ceux qui ne sortent pas, qui restent informulés. « Intérieurs, sublimés ou expulsés, ils deviennent mélodies, textures ou ambiances. L’organique côtoie l’électronique ».
Adrien Lambinet dépasse les limites de son instrument, le trombone, pour voyager avec accordéon et percussions entre jazz, musique folklorique et électronique.
Adrien Lambinet : trombonne
Julien de Borman : accordéon
Etienne Plumer : batterie