« Sitting in some café » ! s’inspire de ces lieux de vie et de rencontre que sont les cafés. D’abord projet solo, Alain Pierre avait une guitare à la main, et d’autres à portée de main, pour jouer ses compositions et improviser aussi, à la guitare classique, acoustique à 6 et 12 cordes, et à la guitare fretless. Puis le dédoublement eut lieu et voici qu’ Etienne Plumer l’a rejoint à sa table de café avec ses tablas et petites percussions pour, à deux, se propulser dans un univers musical à la fois enlevé et délicat.
Extraits de presse et de blog :
« La musique se parfume de ragas indiens, les rythmes s’enchevêtrent et les thèmes prennent une autre dimension. Mais l’esprit reste bien là. Raffiné et original. Personnel et plein de beauté. Etienne Plumer accompagne, soutien, ouvre, invente, s’échappe. On savoure ce doux mélange de jazz, de folk et de musique du monde. C’est un véritable moment de partage et de complicité. » (Jazzques, Blog, 04/04/2019).
« … Un voyage subtil, intelligent et sensible. On embarque sur l’une de ses pirogues, deux guitares six cordes et une douze cordes, et on se laisse porter par le courant que sa musique provoque. C’est aventureux, c’est beau. D’abord, Alain Pierre dispose d’une technique incroyable, bluffante. Mais, à l’inverse des études pour guitares de certains musiciens classiques, ce n’est pas cette technique qu’il met en avant, c’est l’atmosphère, l’ambiance, l’innovation, la découverte, l’aventure en quelque sorte. Alain Pierre a toujours été fasciné par les bistrots, ces lieux d’histoire où l’on refait le monde…
Le son métallique des cordes d’acier est adouci par les graves des tablas et les scintillements des cymbales d’Etienne Plumer. Ces deux—là s’entendent à merveille pour malaxer ces musiques complexes comme une pâte ductile et les rendre appétissantes et digestes. Nul doute qu’ils feront encore des sons ensemble. Parce que le duo noua offert un concert exceptionnel. On en sort émerveillés, les oreilles et l’esprit emplis du bonheur d’avoir abordé des rivages inconnus et enchanteurs. »
Jean-Claude Vantroyen, Le Soir